Théâtre
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On en cite notamment la Halka, un groupement en cercle de gens autour d'un conteur, qui raconte une histoire en y mettant tous les ingrédients de la narration théâtralisée. La scène se passant sur une place publique (Jamâa Lafna à Marrakech par exemple) pour attirer plus de gens et donc gagner plus de pièces. Soltan Attolba est une forme de théâtre où chaque année, le major des étudiants de l'Université d'Al Karaouiyine à Fès est élu par ses pairs "Roi des étudiants". A charge pour celui-ci de tenir ce rôle durant 7 jours de festivités, y compris l'aspect protocolaire, notamment la rencontre honorifique avec le Souverain du Maroc. |
Dès l’accession du Maroc à son indépendance, la radio nationale va jouer un rôle crucial dans la formation et la professionnalisation de nouvelles troupes. Les studios de la RTM deviennent un espace de prédilection pour les amateurs des planches qui vont reprendre les grands succès du théâtre international et interpréter des textes produits par des auteurs marocains. Plusieurs jeunes, issus de cette troupe, prendront plus tard le flambeau du théâtre national : Tayeb Saddiki, Ahmed Tayeb Laâlj, Mohamed Hassan El Joundi, Mohamed Saîd Afifi et bien d’autres fonderont des troupes aujourd’hui encore en activité.
Le théâtre amateur et le théâtre universitaire parrainent aujourd’hui de nouvelles recrues dans des ateliers de formation étalés sur l’année. Au milieu des années 80, l’Institut d’Art Dramatique et de l’Animation Culturelle (ISADAC), prend en charge la formation académique aux métiers du théâtre.